HE'S JUST NOT THAT INTO VALENTINE'S DAY
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 That is just so typically me.

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Magdalena Velázquez

Magdalena Velázquez


Messages : 67
Date d'inscription : 18/09/2010
Statut : célibataire.

(IN)BOX
Job: coach sportif.
Text/Mail:

That is just so typically me. Empty
MessageSujet: That is just so typically me.   That is just so typically me. EmptyDim 17 Aoû - 18:15

Toute doucement, elle ouvrit les yeux, poussant un profond soupir d’appréciation. Elle voulu s’étirer mais se rendit vite compte qu’elle n’était que très peu vêtue. Oh non, elle ne se souvenait plus de ce qu’il s’était passé la veille. Lentement, ses cellules grises s’activèrent et échangèrent les informations entre elles. C’était un anniversaire. D’une fille qui était blonde. Actrice peut être. Non maquilleuse professionnelle. Oui, elle était mariée et venait d’avoir un enfant. Alors Lena lui avait acheté un crossfit pour qu’elle perde ses kilos de grossesse. L’ambiance était sympathique, de la bonne musique, de la bonne nourriture et du vin excellent. Elle lui avait présenté quelqu’un pour qu’elle se fixe une bonne fois pour toute, histoire d’oublier Patrick une bonne fois pour toute. Ca n’avait pas fonctionné au regard du vide qui existait en cet instant précis dans son cœur. La jeune femme se tourna légèrement, craignant que son amant du soir soit encore présent, plus encore qu’il soit en train de l’observer amoureusement. Urgh, l’horreur. Heureusement pour elle, il était certes toujours présent mais toujours endormi. Elle clot les yeux en prenant une profonde inspiration puis entreprit de se glisser subtilement hors du lit. Grimaçant à chaque grincement de lit, elle priait pour ne pas le réveiller. Elle put enfin respirer en récupérant au passage ses sous vêtements qui traînaient dans les environs.

Elle sortit avec soin l’un des petits mots préparés. Aujourd’hui, elle était partie au travail et le remerciait. Aucun sous entendu lui permettant de croire qu’elle avait nécessairement envie de le revoir quant bien même c’était plus ou moins agréable d’après ses souvenirs. Elle referma discrètement la porte derrière elle avant de traverser le palier et de ne recommencer à respirer qu’en passant la porte de Tom et Bailey. Ouf, elle était à l’abri. Sans se préoccuper davantage de sa quasi nudité, elle se dirigea vers la cuisine, attrapa une pomme bien juteuse dans laquelle elle croqua à pleine dents. C’était particulièrement utile de vivre à côté d’un couple de gays. Elle pouvait totalement à l’aise avec eux sans aucun sous entendu. Quant bien même, la nudité ne la gênait pas de toute manière. Elle s’installa dans le salon, se laissant tomber dans le sofa en attrapant un magazine. Toutefois, son cœur manqua un battement en sentant que le sofa était plus dur que d’habitude et que visiblement, il y avait déjà quelqu’un dessus. Le souffle court, elle tomba au sol sur son postérieur, ce dernier amortissant assez facilement la chute, et elle posa sa main libre sur sa poitrine, tentant de retrouver un rythme cardiaque et une respiration normaux.

« Bon sang, Tom ! Tu m’as flanqué une de ces frousses ! » lui cria-t-elle dessus d’instinct avant de lui faire un signe des mains pour qu’il retire ses pieds et qu’elle s’installe à nouveau sur le canapé comme si de rien n’était. Ramassant ses jambes devant elle, elle croqua dans sa pomme, posant un regard critique sur son voisin, fronçant les sourcils. « Qu’est ce que t’as encore fait à Bailey ? » Il n’y avait pas d’autre explication sinon pour lui de dormir sur le canapé. La seule chose qui la gênait, c’était de deviner pourquoi Bailey ne l’avait pas appelé ou qu’elle n’ait rien entendu. En même temps, vu les souvenirs de la soirée, ses propres cris avaient sans doute du les couvrir.
Revenir en haut Aller en bas
Maddy Clemons

Maddy Clemons


Messages : 65
Date d'inscription : 25/06/2012

That is just so typically me. Empty
MessageSujet: Re: That is just so typically me.   That is just so typically me. EmptyDim 17 Aoû - 19:02

Déjà quelques jours que Clay avait débarqué sans prévenir à Los Angeles. Quelques jours qu’il s’était réfugié chez son frère et son petit ami. Il leur avait promis à tous les deux que ce ne serait que temporaire et qu’il allait rechercher un appartement très rapidement, ainsi qu’un emploi – il leur avait même dit qu’il participerait aux frais de la maison dès qu’il se serait trouvé ce fameux job. Mais il fallait bien constater que depuis qu’il était là, il ne fichait pas grand-chose de ses journées. Tout d’abord un réveil assez tardif (il s’était plaint auprès de ses colocataires d’éviter de faire du bruit) venait ensuite un petit déjeuner qui faisait également office de déjeuner. Puis cela dépendait, soit il passait son temps devant la télévision soit les gosses du quartier venaient le chercher pour qu’il fasse une partie de basket avec eux, proposition qu’il acceptait à chaque fois. Puis il passait voir quelques connaissances de lycée, mais il ne restait jamais bien souvent car ceux qui étaient encore dans le coin étaient mariés avec gosses ou soit de vrais losers et Clay ne se sentait à l’aise avec aucune de ces deux catégories – ce qui lui faisait se demander à quelle catégorie il appartenait en ce moment. Il n’avait bien évidemment pas été rendre visite à ses parents, il ne savait pas vraiment s’il avait envie de les voir et de se présenter à eux en leur disant ‘hé oui, j’ai loupé ma vie comme vous l’avez toujours su’, il ne voulait pas avoir droit à une leçon de morale d’autant plus qu’il sentait bien que Tom allait bientôt s’en charger.


Il faisait de son mieux pour que la relation avec Tom se passe bien, il avait une envie sincère de renouer avec celui qu’il appelait son petit frère, Clay étant âgé d’une heure de plus sur son jumeau. Et s’il voulait que les choses s’arrangent, il devait aussi se mettre du bon côté de Bailey, le petit ami de Tom. Et là c’était sans doute un peu plus compliqué. Non, le fait que son frère soit homo ne le dérangeait pas, il éprouvait une certaine gêne s’il voyait les deux amants s’embrasser mais ça s’arrêtait là. Il n’était pas homophobe. En même temps, voir son frère embrasser une femme l’aurait tout autant gêné. Non ce dont il avait besoin c’était de se remettre de la rupture avec Beth et il ignorait que ce matin là, il aurait une révélation. Une révélation douloureuse et un réveil tonique. Il sentit quelqu’un s’asseoir sur lui – Tom ou Bailey ? – puis il entendit un cri, une voix féminine le réveiller définitivement. Il observa l’inconnue en tenue légère, une sacrée vision. Il obéit lorsqu’elle lui demanda d’une geste de la main de pousser ses pieds.
«Hmm » Il observa une nouvelle fois la jeune femme, elle était si belle et oui, il observa sa poitrine également avant de vite revenir sur son visage. «Je, hum, Salut, Je suis Clay le…Le.. » Il pointa la chambre de Tom et Bailey de la main «Le jumeau, je suis le jumeau de Tom. » Il plaça sa couverture sur les épaules de la demoiselle «Enchanté » Il lui lança un sourire. Lui aussi était en caleçon.
Revenir en haut Aller en bas
Magdalena Velázquez

Magdalena Velázquez


Messages : 67
Date d'inscription : 18/09/2010
Statut : célibataire.

(IN)BOX
Job: coach sportif.
Text/Mail:

That is just so typically me. Empty
MessageSujet: Re: That is just so typically me.   That is just so typically me. EmptyDim 17 Aoû - 22:04

Lena croqua de nouveau sa pomme, particulièrement à l’aise. Même plus d’habitude lorsqu’elle se trouvait en tête à tête avec Tom. Bien sûr les choses étaient aisées entre eux. A partir du moment où on partage un instant de douleur et de sueur, des liens se créent en toute nécessité. Plus encore, lorsque la personne concernait partage le cœur de votre meilleur ami et le palier. Mais la vérité était qu’une atmosphère particulière régnait avec lui ce matin. Elle était réellement bien et apaisée. Comme si plus rien ne pouvait la toucher et surtout pas le type qui continuait sans doute de ronfler dans son lit. Elle jeta un coup d’œil sur son trognon de pomme et se bloqua en mordant dedans lorsque Tom, ou celui qu’elle pensait être Tom, prit la parole. Elle termina de croquer lentement sa pomme, le jus glissant lentement sur son menton. Elle le rattrapa et se contenta d’un « Oh… » gênant. Elle jeta un coup d’œil sur le jeune homme, Clay, lorsqu’il posa sa couverture sur ses épaules. Elle apprécia le geste et frissonna dans la chaleur retrouvée. Ce n’est qu’à ce moment là qu’elle réalisa la tenue des plus légères qu’elle avait. Elle en avait vécu des choses mais jamais ce genre de situation. En toute objectivité, c’était la situation la plus étrange qui lui soit arrivée depuis la pendaison de crémaillère chez Andy, dont elle refusait de parler ou d’évoquer même sous la torture. C’était un inconnu et pourtant il avait la même tête que l’un de ses plus proches amis.

« Rassure moi, tu es gay ? » lui demanda-t-elle soudainement sa tête vers lui. Son regard glissa sur son torse et maintenant, c’était évident que ce n’était vraiment pas Tom. Il n’était qu’en simple caleçon et un indice lui mit la puce à l’oreille. Soit il faisait un rêve très agréable lorsqu’elle l’avait tiré de son sommeil involontairement, soit il n’était pas homosexuel à 200%. Et pourquoi le serait-il après tout ? Ce n’était pas génétique. Si c’était cette hypothèse, cela ne lui déplairait pas. Elle se souvenait encore de sa première rencontre avec Tom. Enfin de sa seconde pour être exacte, la première s’étant déroulée dans plus ou moins les mêmes circonstances. Lui, Bailey et elle-même buvaient un verre au bar en bas de chez eux, faisant connaissance. En plaisantant, elle lui avait demandé s’il avait un jumeau. La réponse était toujours non. Mais la réponse avait été oui. Seulement la manière dont il avait répliqué ne l’avait pas incité à poursuivre la conversation sur ce terrain là. D’où sa surprise d’aujourd’hui. Elle avala sa pomme et glissa sa main entre les plis de la couverture. « Désolée de t’avoir réveillé comme ça. Je ne pensais pas qu’il y avait quelqu’un. Magdalena. » se présenta t elle enfin en lui souriant. Il était des plus séduisants.
Revenir en haut Aller en bas
Maddy Clemons

Maddy Clemons


Messages : 65
Date d'inscription : 25/06/2012

That is just so typically me. Empty
MessageSujet: Re: That is just so typically me.   That is just so typically me. EmptyDim 17 Aoû - 23:41

«Si je suis… ? Oh non, non je suis hétéro et … » Il observa de nouveau la sublime créature «Et complètement désolé de regarder vos…Enfin…Je, désolé, mais c’est un ensemble sympa très… » Oh pour l’amour du ciel tais-toi sombre crétin. Il avait été avec Beth pendant plus de cinq ans et avait été trop amoureux pour regarder les autres femmes de la manière dont il détaillait cette petite nouvelle mais voilà qu’il devait faire face à ce qu’on appelle un coup de cœur – coup de foudre étant bien trop tôt pour le moment. Elle était séduisante, sans gêne et il ne doutait pas qu’elle devait être dotée d’un sens de l’humour. Il la vit le détailler. Oui, logique, elle devait être proche de Tom si elle en était au point d’entrer chez lui en petite tenue et elle devait trouver bizarre de voir un deuxième exemplaire d’un de ses amis en caleçon devant elle et… «Oh…oh… » Il baissa les yeux, son corps avait eu une réaction naturelle des plus gênantes. Il prit son oreiller pour couvrir ses parties intimes. «Désolé, vraiment. » Il se racla la gorge. Il se mit à lui serrer la main. Magdalena. C’était mignon. Elle était mignonne. Non, bon, arrête de penser à ça nom de dieu.

Fort heureusement son petit chien, beast, sauta sur Clay et se mit à lui lécher le visage. Clay commença alors à jouer avec lui avant de le reposer par terre
. «Peut être aviez-vous besoin de quelque chose ? Je peux vous aider ? Vous semblez être dans une situation délicate et si je peux vous aider j’en serais ravi » Il lui offrit son sourire le plus sincère. La situation semblait être d’essayer d’échapper à un coup d’un soir probablement, il était passé par là. Il avait souvent filé à l’anglaise par la fenêtre lors de relations d’une nuit à l’époque, sauf que lui n’avait pas eu un couple suffisamment sympathique pour l’accueillir dans ce cas là. Alors en un sens, il serait ravi de jouer le rôle du petit ami rentré trop tôt ou quelque chose dans le genre. Tom était peut être l’acteur de la famille mais Clay aussi avait un certain talent. «Vous voulez que je réveille les amoureux ? » Il ne voulait pas que ce soit trop bizarre entre eux. Il l’aimait bien mais rien n’indiquait qu’elle était aussi à l’aise à cet instant précis. «TOMMY ! Bailey… » Si sa voix avait baissé au nom de Bailey c’était tout simplement parce qu’il ne savait pas encore si ce dernier était du matin ou non. Pour Tom, pas de problème, il l’avait déjà réveillé plus violemment que ça. Mais surtout il avait hâte que Magdalena commence à parler à ses amis afin qu’il sache où elle en était exactement côté cœur, comme ça, pour savoir. Il écouterait tout en faisant mine de regarder la télévision. C’était bien la première fois qu’il avait un plan pour la journée. Mais pour le moment, il attrapa son t-shirt et l’enfila. «La couverture vous convient ? » plaisanta-t-il
Revenir en haut Aller en bas
Magdalena Velázquez

Magdalena Velázquez


Messages : 67
Date d'inscription : 18/09/2010
Statut : célibataire.

(IN)BOX
Job: coach sportif.
Text/Mail:

That is just so typically me. Empty
MessageSujet: Re: That is just so typically me.   That is just so typically me. EmptyDim 24 Aoû - 15:26

Les pupilles de Magdalena s’élargirent progressivement au fur et à mesure de la réponse du séduisant jeune homme qui était le sosie du petit ami de son meilleur ami, ce qui était assez logique pour un jumeau. Même s’il était tout à fait plausible qu’ils ne soient pas sortis tous les deux du même ovule et ne se ressemblent pas plus que de banals frères et sœurs. Après tout, elle connaissait bien des triplés qui ne se ressemblaient pas le moins du monde entre eux pas même un peu. Et pourquoi son esprit divaguait sur les miracles de la génétique plutôt que de ne refermer davantage les pans de sa couverture sur son corps à moitié nu. Certes, elle montrait la même chose lorsqu’elle se trouvait sur la plage, lui avait indiqué un de ses anciens amis alors qu’elle se dissimulait à son regard pour se changer, mais elle n’était pas sur la plage pour le moment. Ses joues rosirent tout doucement et elle détourna elle-même le regard. Elle n’avait pas à le reluquer comme lui s’empêcher du mieux qu’il pouvait le faire à son égard. Victoria’s Secret était toujours une valeur sûre et elle le vérifia en rouvrant la couverture pour vérifier qu’elle l’avait au moins bien mis. « Oui, je l’ai eu en solde juste avant la nouvelle collection de printemps. Le noir, c’est un classique évidemment mais je me suis dis qu’un peu de couleur ça ne pouvait pas faire de mal. »
 
Elle se racla la gorge et se rendit compte de l’incongruité de la situation. Détonante comme première rencontre et elle regrettait que cela se passe ainsi. Mais comment pouvait-elle deviner que le jumeau de Tom serait présent, ce matin, en train de dormir sur le sofa aux premières lueurs de l’aube alors qu’il était sensé être à « New York ? Vous n’êtes pas sensé vivre sur la côte Est ? » Elle clôt son clapet à paroles et échangea ce dernier pour un petit cri attendri lorsque le chien débarqua pour détendre l’atmosphère chargée. « Oooooooooh, il est trop mignon. Comment il s’appelle ? » Redevenant inconsciente de sa tenue, elle se pencha et entreprit de caresser tout doucement l’enthousiaste petit chien. Elle avait toujours souhaité en avoir un mais ses parents avaient toujours souhaité l’exact inverse. Elle compensait avec son chat aujourd’hui, même si on ne pouvait pas dire qu’elle soit très accueillante… « C’est gentil de proposer. En général, j’attends qu’il décide de partir, ce qui arrive assez régulièrement. Les relations longues durées ne les intéressent pas trop l’été. C’est plus un truc d’hiver. Dans ce cas là, Bailey ou Tom interviennent. Je pense qu’il va partir tout seul comme un grand ce matin. Mais merci quand même. » Elle lui adressa un sourire reconnaissant. « La prochaine fois peut être ? »ce sera vous dans ma chambre … Quoi ? Tais-toi, Lena. Chut. Arrête de te parler à toi-même.
 
Avant qu’elle ait pu reprendre la parole, elle sursauta et paniqua lorsqu’il fit en sorte de réveiller le couple présent sous ce toit. Elle se dissimula sous sa couverture, elle ne savait trop bien la réaction que pouvait avoir Bailey lorsqu’on le tirait de son sommeil de la Belle au Bois Dormant et elle n’avait pas foncièrement envie d’y faire face à cet instant précis. Dissimulée sous la chaleur de la couverture, elle répliqua à Clay : « Elle est parfaite, pile dans la mode de cette saison même si je dois avouer qu'à ce moment précis, je préfèrerai une cape d’invisibilité mais ça fera l’affaire quand même. » Elle dépassa juste les yeux : « A partir du moment où on s’est vu à moitié nu, je propose de voter une résolution : bannir le vouvoiement et partir pour le tutoiement ? » Elle se plongea sous la couverture dès qu’elle entendu du grabuge émaner de la faute. Finalement, elle remercia mentalement Clay d’avoir crier. Elle n’avait pas forcément envie d’être témoin auditive de la séance de sport en chambre matinale de ses voisins. Elle en avait déjà trop entendu par le passé.
Revenir en haut Aller en bas
Maddy Clemons

Maddy Clemons


Messages : 65
Date d'inscription : 25/06/2012

That is just so typically me. Empty
MessageSujet: Re: That is just so typically me.   That is just so typically me. EmptyDim 24 Aoû - 18:04

Victoria’s secret pensa-t-il en souriant. Beth, son ex n’avait jamais eu la gentillesse d’acheter une telle marque pour lui. Non, lui avait droit aux ensembles de supermarchés et parfois même d’ensembles complètements dépareillés. L’un des inconvénients de vivre avec quelqu’un plus de cinq ans: l’autre ne faisait plus le moindre effort dans le jeu de la séduction. Alors que pourtant, Clay regardait souvent ces fameux défilés en compagnie de Beth, mais jamais il ne lui était venu à l’idée qu’il pourrait aimer la voir en porter. Certes, il aurait pu lui en offrir mais en cinq saint valentin, les prix étaient toujours aussi élevés et les chances de voir sa petite amie en ensemble dentelle lui filait sous le nez à chaque fois. Ou pas. La demoiselle présente à ses côtés lui avait fait un très joli cadeau sans le savoir. «La couleur, c’est joli, ça me regarde pas mais j’approuve. Mon ex portait toujours du bleu, hum, comment on dit bleu nuit ? Bref, elle mettait du noir aussi et à chaque fois je me disais ‘mais tu va à un enterrement chérie ?’ » Il se mit à éclater de rire avant de reprendre un air sérieux. «Ca vous va. On voit tout de suite que la couleur, enfin, même tout vous va. » il approuva d’un signe de tête puis baissa les yeux sur son caleçon qui sortait d’un supermarché pour deux dollars. Niveau chic c’était loupé.

Il leva subitement la tête vers elle lorsqu’elle évoqua New York. Oh, alors Tom avait donc parlé de lui à certaines personnes ? Peut être ne le détestait-il pas à ce point ? Bien sûr, il ne saurait jamais si Tom disait du bien ou du mal de son jumeau, il était largement en droit de balancer les pires vacheries sur lui, disparaître pendant cinq ans et ne pas donner de nouvelles, il pouvait même dire que son jumeau était mort qu’il ne lui en voudrait même pas. Mais là, en l’occurrence, il avait eu la gentillesse de dire qu’il avait un jumeau et que celui-ci vivait à New York – s’il avait ajouté qu’il était un con fini, il ne le saurait jamais et il ne le demanderait jamais d’ailleurs.
«Oui, j’y vivais il y encore quelques semaines avec…Vous savez mon ex. Elle m’a larguée et, je… Enfin, disons que la ville ne me plaisait plus tant que ça et il était temps de renouer avec Tommy. » Menteur. Pourquoi est-ce que tu ne racontes pas que tu t’es fait virer, que tu devais une importante somme à des mecs peu recommandables et que tu avait été sur le point de te faire coincer par les flics pour une histoire de plusieurs vols de portefeuilles ? Hmmm… Tout ça pour impressionner miss Victoria’s Secret. Si elle connaissait la vérité, elle serait partie et c’était bien là la dernière chose dont il avait envie. Il eu un sourire en coin lorsqu’elle se pencha pour caresser son chien. «Beast. Je trouvais ça drôle de l’appeler comme ça vu sa petite taille… C’est mon meilleur ami » soupira-t-il. Il allait à nouveau mentionner Beth mais n’en fit rien, elle avait été déjà bien trop présente dans cette conversation à son goût.  Il l’écouta parler et avait évidemment deviné qu’il s’agissait d’un coup d’un soir qui s’incrustait. Dommage, il espérait vraiment avoir l’occasion de jouer au petit ami qui rentrait subitement d’un séjour en prison ou du frangin qui venait annoncer une catastrophe mais elle tenait à remettre ça à une prochaine fois. Soit. «J’espère que non. » lâcha-t-il sans réfléchir «Enfin, j’espère que vous n’aurez plus ce problème et qu’on pourra se voir dans d’autres conditions… Mais sachez que je joue très bien le petit ami » Il se mit à rire.

«Tu ? » Il sourit «Je pense que dans notre cas, c’est obligatoire » Il resta songeur un instant. Les deux devaient bien dormir mais il faut dire que Clay n’avait pas non plus trop forcé sur sa voix, il était donc possible qu’aucun des deux n’aient entendu. Il se racla la gorge. «C’est quoi ton nom de star du porno ? » fit-il un sourire en coin avant de réaliser que… «Oh, le jeu, je veux dire. Tu sais, le nom de ton premier animal et le nom de la rue où tu as grandi… Moi c’est Davey Glendale. Pas très fameux, je pense pas pouvoir en faire ma carrière » Il se leva vers sa valise à côté du sofa et en sorti un t-shirt. «Pour toi. »
Revenir en haut Aller en bas
Magdalena Velázquez

Magdalena Velázquez


Messages : 67
Date d'inscription : 18/09/2010
Statut : célibataire.

(IN)BOX
Job: coach sportif.
Text/Mail:

That is just so typically me. Empty
MessageSujet: Re: That is just so typically me.   That is just so typically me. EmptyDim 14 Sep - 16:01

L’opinion de Lena se faisait en général de manière très rapide sur les personnes qu’elle rencontrait. Au bout de deux minutes, elle savait si elle la détestait et faire de sa vie un enfer juste pour le plaisir ou si elle allait la considérer comme la meilleure personne au monde qu’elle allait empêcher de la quitter pour ne serait-ce qu’aller aux toilettes. Il faut dire que quelque soit le choix des sentiments de la jeune femme : ce n’était pas une sinécure pour cette nouvelle connaissance. S’il y avait un adjectif pour décrire Magdalena, c’était malheureusement sa possessivité. On s’approchait un peu trop, on parlait ou on regardait sa nouvelle personne favorite dans le monde, on signait son arrêt de mort. S’agissant de Clay, elle avait décidé qu’elle l’appréciait et qu’elle n’allait pas le quitter de si tôt. Peut être le fait qu’il soit le jumeau de son voisin et ami avait joué en sa faveur dans les premières secondes de la rencontre. Los Angeles était une ville superficielle par nature. Mais plus elle découvrait les pans que dévoilait le jeune homme sur son existence, plus elle l’appréciait. Elle grimaça à l’évocation de son ex et son cœur se serra légèrement en pensant à son propre ancien amour. Elle lui donna un coup d’épaule et répliqua : « Elle ne sait pas ce qu’elle rate. Tu devrais le lui montrer pour qu’elle se morfonde au fond de son trou. Sérieusement, entre le soleil californien et la neige de New York, y a pas photo. D’ailleurs, c’est vrai que pour manger vous devez faire des trous dans la glace ? Ca craint. » Elle était un pur produit californien et l’idée de vivre ailleurs, ne serait-ce que voyager quelques semaines à l’étranger, traduction : au-delà de Boyle Heights, lui semblait inenvisageable et une méthode de torture digne de Guantanamo.

La jeune femme fronça légèrement les sourcils en caressant du bout du doigt le dénommé Beast avec appréhension. Pendant une fraction de seconde, elle prit mal la question de Clay, en ayant assez qu’on la confonde avec cette actrice latino qui prétendument lui ressemblait et qui avait fait une apparition dans Gay of thrones mais qui avait une cellulite qui lui donnait envie d’exterminer toutes les oranges du monde. Elle se radoucit cependant et ne put s’empêcher de sourire avant de réfléchir pour se souvenir de son hamster qui avait tragiquement disparu sous la garde de son cousin. « Mmmmh, Satine Cienega. Y a de la matière. » Elle hocha la tête, appréciant plus ou moins ce nom et envisagea la carrière qu’elle aurait pu faire avec un tel nom. Elle posa un regard sur le corps et plus précisément le fessier de Clay qui était pas désagréable à regarder même si quelques exercices ne lui feraient sans doute pas de mal. « Y a vraiment de la matière. » répété-t-elle avec un léger sourire en coin en soulevant un sourcil de manière suggestive. Soudain une ampoule s’alluma au dessus de la tête : « Hé j’ai une idée ! » Elle se redressa sur ses genoux, ne prenant pas garde au fait que la couverture avait glissé, récupérant le t-shirt qu’il lui tendait. « Merci. » Elle l’enfila en ne quittant pas du regard son interlocuteur. « Tu as un facebook ? » Elle se leva et se rapprocha du jeune homme, le prenant dans ses bras. « Tu viens de me donner une super idée. » Elle pensait à trouver un moyen d’espionner Patrick en toute liberté et cette idée de faux nom qu’avait glissé Clay pour le fun c’était transformé en tout autre chose.

Entendant la porte de la chambre s’ouvrir derrière eux, elle se retourna vers Bailey qui en émergeait avec sa tête du matin et n’y prit pas garde pour se jeter dans ses bras. « Chéri, Clay m’a donné une super idée pour récupérer Patrick !! »
Revenir en haut Aller en bas
Bailey Caddon
IT'S IN HIS DNA
smelly cat, smelly cat ♪

Bailey Caddon


Messages : 1020
Date d'inscription : 21/12/2009
Addicted to : music, nostalgia, poetry, marijuana.
Statut : let down.

(IN)BOX
Job: musician, composer.
Text/Mail:

That is just so typically me. Empty
MessageSujet: Re: That is just so typically me.   That is just so typically me. EmptyDim 14 Sep - 20:31

Bailey avait le sommeil plutôt lourd. A cause de ses habitudes de couche-tard, il appréciait de paresser les matins dans son lit chaud, encore plus lorsque Tom était à ses côtés. Malgré les récents événements, il se sentait toujours en sécurité en sa compagnie et dormait mieux que lorsqu’il se retrouvait seul. Il avait cet effet-là sur lui. Les réveils étaient bien souvent difficiles, ils l’étaient d’autant plus quand un élément extérieur autre que les calmes rayons du soleil le tiraient des bras de Morphée. « Bordel, fous le camp, » râla-t-il contre le chien qui grattait à la porte, en se retournant pour venir se blottir contre le large dos de son petit ami, comme si se coller à lui allait l’empêcher de subir les bruits du carlin, dont la respiration s’entendait même à travers les murs. Le bruit s’interrompit, comme si l’animal avait entendu son ordre – ce dont il doutait fort – mais il fut bientôt remplacé par un autre, humain cette fois, qui fit sursauter le jeune Anglais. Il se redressa en prenant appui sur le flanc de Tom, s’attendant sans doute à le réveiller par ce geste, sauf que le grand blond ne moufta même pas, seul un grognement s’extirpa d’entre ses lèvres. Merci du coup de main, monsieur le bodybuildé. Il ignorait s’il prétendait dormir ou s’il entendait également ce qui se passait autour, mais il tenta sa chance en s’extirpant hors du lit. « Si ton frère a ramené une fille pour se la faire dans notre salon, je l’étouffe en lui faisant bouffer son chien, sois prévenu. » A n’en pas douter, Tom n’aurait émis aucune objection suite à ce plan. Il lui aurait par ailleurs très certainement donné un coup de main pour arriver à ses fins. D’ordinaire cette idée l’aurait dérangé, car il souhaitait presque autant que Clay qu’ils s’entendent et redeviennent des jumeaux soudés, mais ce matin, Bailey était grognon.

Il s’apprêtait à s’énerver sur le squatteur de canapé et sa conquête du jour quand la voix qui murmurait depuis une demi-heure lui fut plus claire et, tout à coup, familière.
« Lena ! Bon sang ! » Son expression bougonne fit place à un petit sourire tandis qu’il refermait ses bras autour de la taille fine de sa meilleure amie. « Qu’est-ce que tu viens faire ici à cette heure ? » Son visage se métamorphosa encore une fois lorsqu’il baissa les yeux sur le corps athlétique de la jeune femme, beaucoup trop exposé à son goût. Il releva la tête sur Clay qui était installé sur le canapé et dont il pouvait voir le petit sourire satisfait de là où il se trouvait. Ses neurones se mirent à travailler en quatrième vitesse, ce qui lui promettait une belle migraine vu qu’il n’était pas encore très bien réveillé. Non, non, non, non, ce n’était pas possible. Pas Magdalena avec Clay, ce n’était pas envisageable, ni sain, ni logique. Il refusait. Il cligna plusieurs fois des paupières et l’information donnée par son amie finit son trajet jusque dans sa cervelle. Elle cherchait toujours à récupérer Patrick, et même si cette idée folle devait sortir une bonne fois pour toutes de sa tête, il l’accepta ce matin-là parce qu’elle le réconfortait. « Et est-ce que cette idée nécessite vraiment que tu te pavanes en sous-vêtements devant lui ? » grimaça-t-il avant de relâcher Lena pour avancer dans le salon. Il attrapa un de ses gilets qui trainaient toujours un peu partout dans l’appartement, et lui ramena pour lui passer sur les épaules, comme un grand frère bienveillant et protecteur. C’était sa Lena, et même s’il n’appréciait sans doute pas sa plastique autant qu’elle l’aurait espéré, sexualité oblige, il refusait que Clay se rince l’œil sur elle.
Revenir en haut Aller en bas
Maddy Clemons

Maddy Clemons


Messages : 65
Date d'inscription : 25/06/2012

That is just so typically me. Empty
MessageSujet: Re: That is just so typically me.   That is just so typically me. EmptyLun 15 Sep - 22:47

Il offrit un sourire poli à Magdalena lorsqu’elle lui proposa de montrer à son ex ce qu’elle manquait mais en réalité, aussi mignonne que soit cette idée la réalité était que Beth ne manquait pas grand-chose. Elle devait être avec avocat propre sur lui et sans doute sans défauts … Bien sûr une partie de lui voulait la récupérer ne serait-ce que pour retrouver son appart’. Beth avait été sa plus longue relation, six ans ce n’était pas négligeable. Ils s’étaient perdus en cours de route et à la fin ils ne s’échangeaient même plus la moindre gentillesse et la politesse n’existait même plus. Mais même l’ignorance était mieux que de vivre célibataire à ses yeux. Il posa à nouveau les yeux sur la jeune femme à ses côtés et haussa les épaules. «New York c’est pas si mal… Et la neige, c’est romantique et je peux te dire que Noël là-bas, c’est magique ! » Puis il se mit à rire «Mais qui raconte ça ? Non, c’est faux mais j’aime assez l’idée. De même il n’y a pas d’alligators dans les égouts, je le sais j’ai fait mes recherches et j’ai été déçu… » Pourquoi défendre New York à ce point ? Il ne savait pas, peut être parce que Los Angeles ne semblait plus être sa maison et il s’était raccroché à cette autre ville qui le maltraitait.


«Oh non, c’est un super nom… Tu devrais te lancer » lança-t-il avant de se mettre à rire. Ce fut la dernière chose qu’il pu dire à la jeune femme, le reste était flou et parti en vrille complètement, il n’arrivait pas à comprendre ce qui venait de se passer. Il lui avait filé son t-shirt et elle l’avait remercié et il eu l’occasion de la prendre dans ses bras. Mais après… Facebook ? Une idée géniale ? Quoi ? Il se creusait la tête et c’est à ce moment là qu’il la vit se diriger vers Bailey qui était sorti de la chambre. Bon, fini le tête à tête avec la voisine, ce qui ne l’empêchait pas de l’admirer assis sur le canapé – également appelé ‘lit’ – Puis il se posa la question essentielle : Mais putain, c’est qui Patrick ? Le voilà déjà jaloux alors qu’il vient de rencontrer cette fille. Ca y est, il boudait déjà. Enfin, pour dix secondes puisque les paroles de Bailey suffirent pour le faire se lever vers eux et de passer un bras autour des épaules de la belle. «Elle ne se pavane pas, d’où tu crois qu’il vient le t-shirt qu’elle porte ? Je n’ai que de bonnes intentions envers Satine Ciniega ici présente » Il eu un sourire satisfait. C’est vrai il l’avait regardé mais ça aurait été un crime de ne pas admirer son corps, ce n’était pas un taré comme il semblait vouloir lui faire croire – enfin, là c’était lui qui s’emballait, à croire que Bailey lui voulait à tout prix du mal. Il tourna la tête vers Magdalena. «C’est quoi ton idée ? J’ai pas facebook, C’est nécessaire ? » C’est qui Patrick ? C’est qui Patrick ? C’est qui Patrick ? La question tournait dans son esprit, il avait besoin de connaître la réponse mais en même temps, il ne pouvait pas poser la question sous peine de révéler qu’il était intéressée par la belle voisine et c’était encore bien trop tôt, pour l’instant il pouvait espérer accéder au statut de copain, pour le reste on verrait plus tard. «Je crois qu’on va devoir passer du temps ensemble, pour que tu m’apprennes tout ça » Il lança un regard à Bailey.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





That is just so typically me. Empty
MessageSujet: Re: That is just so typically me.   That is just so typically me. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
That is just so typically me.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
HE'S JUST NOT THAT INTO VALENTINE'S DAY :: ATWATER VILLAGE :: Castro Valley Boulevard :: 313-
Sauter vers: